Sémordis le Sauveur




Mythes et histoire

Sémordis est le guérisseur de la Cour céleste, celui qui apaise les souffrances et protège des esprits maléfiques. C’est le dieu des soins et de la protection, vénéré par les guérisseurs et les chirurgiens.

Sphères : guérison, protection contre les mauvais esprits.

Nature et organisation du culte

Type de culte : culte théiste officiel.

Chaque cité-État possède un culte de Sémordis qui lui est propre. Son rôle de s’assurer de la bonne santé des citoyens, de protéger la cité-État contre les mauvais esprits et de soutenir les troupes en cas de guerre. Toutefois, le culte prone la non-violence.

Selon l’enseignement de Sémordis, toute demande de soin doit être « payée » à la hauteur des possibilités du malade ou de sa famille, en sacrifices ou en valeurs sonnantes et trébuchantes. Les guérisons les plus rares et spectaculaires, comme les restaurations de membres ou les exorcismes, sont souvent représentées sous forme de stèles qui décorent le temple du culte et sont fabriquées aux frais du patient.

Les Premiers Soins sont généralement dispensés gratuitement à toute personne qui en fait la demande. L’utilisation de la compétence Guérison exige un paiement ou un sacrifice, d’autant plus important que la blessure ou la maladie est grave. L’exhortation de miracles est relativement rare, systématiquement payante, et donc généralement réservé aux citoyens aisés de la cité. Utilisez les couts suivants comme base : Guérir une Blessure : 75 pa, Guérir les Maladies : 150 pa, Guérir le Corps : 150 pa, Guérir l’Esprit : 150 pa, Guérir un sens : 175 pa, Restauration : 400 pa. Le plus souvent ces prix sont payé en nature.

Le culte propose également des services apotropaïques plus spécialisés. En Korantie, les esprits sont mal compris et considérés comme un phénomène particulièrement dangereux. Les seules connaissances que les korantiens ont des esprits sont dans le culte de Sémordis et se limite à la manière de s’en prémunir.

Les médicus korantiens ont connaissance de l’alchimie sorandienne et de ses élixirs de soin, mais les considère presque de la même façon que la sorcellerie. Bien que leur usage ne soit pas explicitiement interdit par la loi, jamais un médicus ne s’abaisserait à utiliser une telle abomination, et seul un malade désespéré, et riche, pourait y avoir recours.

En revanche, ils connaissent l’herboristerie commune et ne renâclent pas à l’utiliser de temps en temps.

Temples

Le culte s’occupe des malades et des blessés au sein de temples-dispensaires, qui sont souvent situés à proximité d’une source d’eau, car les bains font partie intégrante des rituels de guérison. Parfois le temple est accolé aux thermes publics. Outre le dispensaire, les temples les plus importants disposent d’un sanatorium, qui accueille les plus riches. Un temple de Sémordis est administré par un ou plusieurs médicus.

Le haut-lieu de la médecine korantienne est sans conteste le Sémordion, grand temple de Sémordis à Agissène, qui héberge les guérisseurs les plus réputés et la plus grande bibliothèque d'ouvrages de médecine. Ses murs sont garnis de bas-reliefs représentant les organes et les parties du corps humain. De nombreux pèlerins s’y rendent chaque année dans l’espoir de guérir d'une maladie rare ou de soigner une blessure récalcitrante.

Festival

Le 7e jour de sémordine (nomination des médicus). À Agissène, le festival s’étend sur plusieurs journées et inclut une compétion sportive réputée : les Jeux sémordiens.

Adhésion et rangs de culte

Membre laïc

Condition

  • Donation annuelle raisonnable, selon les moyens de l’individu.

Privilèges

  • Être prioritaire pour l’accès aux soins.
  • Apprendre les compétences du culte pour la moitié du cout standard.
  • Accès à la magie populaire : 1d3 sorts parmi Apaisement, Soin, Réchauffement et Vigueur (nécessite un don financier conséquent).

Initié (guérisseur)

Conditions

Chaque culte définit les exigences requises pour devenir guérisseur. Les conditions suivantes sont les plus courantes :
  • Accord du conseil de la cité.
  • Classe sociale Propriétaire ou plus.
  • Cinq compétence du culte à 50%, dont Premiers Soins.

Privilège

  • Accès à la magie théiste : miracles.

Devoirs

  • Traiter les malades du dispensaire sous la direction d’un médicus.
  • S'occuper de l’entretien du temple.
Alternativement, un guérisseur peut décider de s’établir à son compte s’il reçoit l’aval du conseil de la cité. Dans ce cas, il perd pratiquement toute chance d'accéder un jour au grade de médicus.

Acolyte (médicus)

Conditions

  • Seul les guérisseurs travaillant au dispensaire peuvent devenir médicus.
  • Être nommé par le conseil de la cité sur proposition du culte.
  • Quatre compétence du culte à 70%, dont Premiers Soins, Guérison et Dévotion (Sémordis).

Devoirs

  • Organiser le travail des guérisseurs du dispensaire et du sanatorium
  • S’occupent personnellement des cas les plus graves.
  • En temps de guerre, chaque bataillon patriotique d’une grande cité inclut un médicus dans ses rangs.

Privilèges

  • Don : Bonne Santé, pour les médicus qui ont accompli une tâche exceptionnelle (guérir une maladie inconnue, inventer un antipoison, sauver un personnage important, etc.).

Prêtre (archiâtre)

Conditions

  • Trois compétence du culte à 90%, dont Guérison.
  • Accord du conseil de la cité.

Privilèges

  • Siège permanent au conseil de la cité
  • Un archiatre a l’oreille attentive du conseil des Trois.

Devoirs

  • L’archiatre est le gardien de la connaissance médicale et apotropaïque.
  • Consacrer une part importante de son temps à la recherche de nouvelles théories ou pratiques médicales,
  • Fabriquer des talismans de protection.
  • Conseiller les archontes sur les questions sanitaires et les mesures à prendre en cas d’épidémie ou d’influences spirituelles délétères.

Restrictions

Serment

Tout guérisseur fait le serment d’apaiser les souffrances de quiconque en fait la demande. Toutefois, ces termes est interprété différemment selon les cultes : certains, comme le culte d’Himéla la démocratique, y voit une injonction de guérir quiconque sans attendre la moindre compensation ; d’autres, qui interprètent strictement le mot apaiser, estime qu’il n’implique qu’une disparition de la douleur et en aucun cas un soin complet et définitif.

Tabous

Ne jamais recourir à la violence, sauf dans les cas désespéré et seulement pour se défendre. En pratique, le culte interdit le port et l’usage des armes, en dehors de l’autodéfense.

Compétences

Compétences

Dévotion (Sémordis), Exhortation (Cour céleste), Perspicacité, Premiers Soins, Guérison, Connaissance (herboristerie), Connaissance (esprits).

Styles de combat

Aucun

Magie

Rites korantiens

Le culte fournit aux initiées les sorts de magie populaire suivants : Apaisement, Bouclier Spirituel, Contrecarrer, Détection (maladie), Détection (poison), Détection (esprits de maladie), Réchauffement, Soin, Vigueur.

Miracles

Guérisseur

Absorption, Barrage Spirituel, Guérir une Blessure, Guérir les Maladies, Repos Éternel.

Médicus

Consacrer, Exorcisme, Guérir le Corps, Guérir l’Esprit, Guérir un Sens.

Archiâtre

Restauration, Extension*

* Le miracle extension des archiatres est une version spécialisée destinée à fabriquer des talismans : il ne fonctionne que sur des objets portables et seulement pour étendre le miracle Barrage Spirituel.

Alliés et ennemis

Le culte est bien intégré dans la vie civile de toutes les cités korantiennes où il existe. Il n’a aucune d’inimitié avec les autres cultes de la Cour céleste, même si la guilde marchande de Sabatéus regarde avec envie les revenus que génèrent parfois la pratique médicale. En revanche, le culte de Sémordis voit d’une très mauvais oeil toutes les pratiques animistes, notamment celles que pratiquent certains des peuples Thennaltais, en Korantie et ailleurs.

Membres célèbres

  • Abrakélos d’Agissène – Archiatre, dirigeant actuel du Sémordion.
  • Dioklès d’Éraklé – Archiatre du Sémordion, célèbre pour avoir énoncé les quatre symptômes d’infection d’une plaie : la rougeur, la chaleur, la douleur et la grosseur.
  • Léomon de Tisias – Médicus ayant accompagné Aristentorus dans son périple autour du monde. On dit que ses talents de guérisseur et de protecteur ont sauvé l’expédition à plusieurs reprises.
  • Androclès de Mégara – Archiatre du culte de Borissa, auteur la célèbre réplique « un médicus, à lui tout seul, vaut cent soldats », prononcée devant le conseil des Trois, qui s’étonnait du prix demandé par le culte pour fournir des médicus à l’Armée.










































































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