Aventures en Korantie 18 — L’attaque du promontoire de Yaguélan 1

C’est le 10e jour de thortil que le conseil des Trois fait part de ses conclusions. Les héros de Borissa connaissent leur prochaine destination : la région d’Éraklé, au pied des monts Ozyriens, où des attaques d’hybrides du Chaos ont récemment eu lieu. Le groupe ayant besoin de se reposer et de préparer ce périlleux voyage, il décide de partir dans un mois afin de laisser à chacun le temps de se préparer. Thémiséon se rend à l’enclave impériale de Sarestra afin de profiter des enseignements de ses ainés. Il sait que la lumière de Lanis sera ténue dans les monts Ozyriens. Les quatre autres demeurent à Sarestra et mettent à profit leur expérience accumulée pour renforcer leurs compétences. Myrrhée profite de ce temps pour apprendre de ses pairs au temple de Sabatéus le Marchand, tandis qu’Althmir étudie au sein du culte de Sémordis le Sauveur, dont il est un récent membre laïc. Althmir rend par ailleurs visite au père Pérenge pour l’informer des évènements récents. Ce dernier le remercie et lui confie définitivement la lunette qui a permis de révéler la vraie nature du fils de la comtesse. Malek s’est quant à lui mis en quête du groupe d’acrobates ayant pris part aux tragiques festivités données l’honneur de feu le fils de la comtesse, afin qu’ils lui enseignent leurs secrets d’agilité. Vérénys, comme souvent, passe la majorité de son temps auprès de ses sœurs amazones.

La veille du départ, Myrrhée, Althmir et Thémiséon se rendent au temple de Sabatéus pour y déposer une partie de leurs économies. C’est un système astucieux qu’ils découvrent : en échange d’une somme déposée, le culte de Sabatéus leur remet une moitié d’une pierre marquée, le culte conservant la seconde moitié afin de vérifier l’identité du porteur lors du retrait futur. Myrrhée est fascinée par l’ingéniosité de son culte et pose de nombreuses questions. Devant son insistance pour trouver une faille à ce système, Althmir et Thémiséon se demandent s’il s’agit là d’une pure curiosité de marchande ou bien d’un trop grand appétit pécuniaire.

Après avoir confié leurs biens à la guilde marchande et envoyé des messages à leurs contacts respectifs, le groupe demande audience auprès de Loïs, la protectrice de Sarestra. Ils apprennent que le contremaitre Benzal a été arrêté et qu’il a tout avoué. Xhago, Sweggen et Benzal étaient en conflit sur la répartition du fruit de leurs larcins. Benzal ne semble pas lié au Chaos, tout comme Sweggen. Selon Loïs, ce dernier joue un rôle stabilisateur parmi la pègre de la ville, ce qui justifie la décision de ne pas le punir sévèrement pour son implication dans le trafic d’armes.

De retour à l’auberge, tous se demandent ce qui les attend au pied des monts Oziriens. Ils se rappellent la prophétie des sibylles adressée au seigneur Drystan venu les interroger sur la situation de sa fille, et que Malek avait rapportée aux personnages lors de leur première rencontre : « Lorsque la Beauté pure, le calice et l’arbre du Chaos seront réunis, la toile sera terminée. Le fils et la fille naitront, les hybrides emporteront les Hommes, les serpents descendront des montagnes et la mère s’échappera du labyrinthe. Si cela se produit, ta fille mourra. » Quelles pièces de ce funeste présage sont-elles déjà en place ? C’est ce qui hantera leur dernière nuit passée à Sarestra avant le départ pour Éraklé.

Nous sommes maintenant le 13e de sabatine, jour du départ de Sarestra. Le groupe décide de se rendre à Éraklé par voie navigable, d’abord par la mer, puis via le fleuve Érak. Ils embarquent à bord du Bec et la plume, qui les déposera à Himéla, d’où ils pourront rejoindre l’embouchure de l’Erak située non loin de la cité-État. Décidément peu à l’aise sur les bâtiments flottants, Myrrhée, Althmir et Thémiséon sont malades. Le navire arrive en vue d’Himéla le 15e de sabatine au soir. Thémiséon propose de passer la nuit dans la demeure de ses parents. C’est sa mère Euribée qui les accueille dans le domaine familial et les retrouvailles surprises avec son fils sont émouvantes. Le lendemain matin, le groupe embarque sur un navire côtier qui les dépose à l’embouchure de l’Érak ou deux barges d’environ 10 mètres de long attendent. On leur annonce que le trajet durera 2 jours pour rejoindre Éraklé. Le groupe prend place sur l’une des barges. L’équipage de ces embarcations est composé de deux rameurs et d’un préposé au gouvernail. Trois autres passagers sont présents, expliquant revenir d’un pèlerinage à Yaristra. La première journée de voyage se déroule sans encombre et les voyageurs passent la nuit dans un relais situé le long du fleuve. Ils repartent le lendemain à l’aube et continuent de remonter le fleuve, dont les rives semblent se resserrer à mesure qu’il s’enfonce dans les terres. Bientôt, une ville se dessine dans le lointain, encore à plusieurs heures de navigation. C’est alors que le groupe distingue à quelques dizaines de mètres en amont une barge similaire à la leur, arrêtée sur le la berge, fumante, apparemment après avoir été victime d’un incendie. À côté de la barge, des caisses éventrées, des cadavres de chevaux et deux hybrides du Chaos en plein repas, que le groupe avait d’abord confondus avec des hommes portant des casques à cornes. Sur demande de Myrrhée, l’équipage arrête immédiatement la barge et accoste en amont des créatures qui n’ont pas encore remarqué la présence du groupe. Vérénys, Myrrhée et Thémiséon en profitent pour enfiler leurs amures, qu’ils avaient pris le soin de retirer, craignant d’être emportés au fond du fleuve en cas de bascule par-dessus bord.

(Un point est fait sur les règles d’allonge qui seront maintenant utilisées pour les combats)

Les combattants ratent leur approche discrète et les hybrides essaient de s’enfuir en les voyant. Malek se précipite sur l’un d’eux et le désarme, permettant à Althmir de venir au contact. Rejoint par Vérénys et Thémiséon, l’hybride est rapidement mis hors d’état de nuire. En revanche, le second hybride réussit à prendre la fuite. À peine le groupe a-t-il le temps de réaliser que le repas des hybrides était composé de cadavres humains et de carcasses de chevaux, que Myrrhée est la cible d’un jet de pierre semblant venir d’un peu plus haut dans les terres. Chacun se cache derrière le bosquet le plus proche le temps d’analyser la situation. Sur la petite colline qui grimpe à leur gauche, ils aperçoivent une tour en ruine où s’est réfugié un groupe de personnes semblant être les passagers de la barge incendiée. Au pied de la tour, cinq hybrides semblables à celui fraichement tué acclament un sixième nettement plus grand et plus menaçant. Ce dernier s’amuse à mutiler l’un des hommes devant la stupeur horrifiée des réfugiés de la tour.

Un peu à l’écart des autres, Myrrhée, tente une approche discrète en direction de l’hybride le plus proche. Mais elle ne sait retenir un cri de douleur lorsque qu’elle s’emmêle les pieds dans des ronces, attirant l’attention de l’hybride se trouvant à proximité et qui se rue alors sur l’infortunée commerçante.

Pendant ce temps, celui qui semble être le chef du groupe d’hybrides se lance dans la direction de Malek et Thémiséon. Alors que l’hybride est en pleine charge, Malek parvient à le blesser à la jambe droite tout en s’éloignant en arrière et ainsi rester hors de portée de la charge de l’hybride. Voyant cela, Thémiséon porte un coup puissant à l’endroit même ou Malek a entaillé la créature et réussit à l’empaler. Une lance courte dans la jambe droite, l’immense hybride est incapable de poursuivre sa charge et devient grandement diminué. Trois hybrides arrivent à hauteur de leur chef pendant que les deux autres prennent Myrrhée pour cible. Malek continue à harasser le grand hybride, mais ce dernier dans un coup désespéré, mais puissant, parvient à aveugler Malek. Alors que le second hybride ayant pris Myrrhée pour cible arrive à son contact, la jeune marchande parvient à planter sa lance dans la tête du premier hybride qui l’a attaqué. Recouvrant la vue, Malek porte un coup décisif au chef hybride qui est hors de combat, mais toujours vivant. Devant cette démonstration de force contre son chef, l’un des hybrides prend la fuite. Thémiséon tient en joue le chef des hybrides pendant que ses camarades poursuivent le combat. Malek poursuit l’un des hybrides en fuite pendant qu’Althmir, qui marmonnait jusque là sans grand résultat, s’élance en direction de Myrrhée. C’est alors que Myrrhée est empalée par la lance de l’hybride, qui se tient devant elle, juste avant qu’Althmir ne le blesse l’hybride à la tête et le plonge dans l’inconscience. 

Le groupe d’hybrides est hors de combat. Thémiséon tente de trainer leur chef dans l’espoir d’en tirer quelques informations. Voyant que la créature ne sera jamais coopérative, Thémiséon la décapite et emporte sa tête en se disant qu’elle pourra servir de preuve.

Myrrhée est sérieusement blessée. Vérénys prend rapidement la décision de désempaler Myrrhée. Alors qu’elle s’exécute, Vérénys ressent une douleur inattendue quand bien même Myrrhée ne semble pas sourciller. (En effet, Myrrhée avait fait appel à son dieu pour renvoyer les dégâts infligés à celui qui les provoque. Après débat sur ce qu’il devrait se passer dans pareille situation, il a été décidé que c’était Vérénys qui subissait les dégâts du retrait de la lance.)

Les hommes et les femmes réfugiés dans la tour acclament leurs libérateurs et se présentent : il y a une prêtresse de Sheylo nommée Siana accompagnée de deux suivantes, un fermier, sa femme et leurs deux enfants, un tailleur de pierre et deux autres hommes. Myrrhée demande à la prêtresse si elle serait en mesure de la soigner. Siana s’approche de Myrrhée et, après une courte exhortation, la remet sur pied. Siana explique à ses sauveurs qu’elle se rendait à Éraklé quand l’embarcation a été attaquée. Elle demande à être escortée jusqu’à la cité. Tout le monde embarque sur la barge juste au moment ou de nouveaux jets de pierres manquent de justesse le petit groupe. La barge reprend son chemin en direction d’Eraklé. La plupart des réfugiés sont traumatisés et certains s’agitent dangereusement. Myrrhée, Althmir et Thémiséon tentent tant bien que mal de les rassurer. L’embarcation est chargée et un mouvement de panique risquerait de les faire chavirer. 

Le soleil commence à décliner. D’un seul coup, les berges deviennent abruptes et l’embarcation s’engage dans un couloir rocheux. C’est alors qu’une pluie de pierres s’abat sur la barge. Vérénys, Althmir et un autre passager sont touchés. Tandis que tous essaient de se protéger tant bien que mal, Myrrhée prend les pierres tombées pour les jeter à l’eau, estimant, sans doute à juste titre, que la barge ne supporterait pas longtemps un surcroit de poids. Une seconde salve vient toucher Althmir et Malek. Malek bande son arc, mais ne parvient pas à localiser la source des jets. L’embarcation sort enfin de la gorge.

Alors que les passagers s’agitent, l’un d’eux prétend qu’un esprit est en colère. Siana lui répond sèchement « Ne parlez pas de ce que vous ne connaissez pas ». Des hybrides sont aperçus sur les berges et courent à hauteur de l’embarcation. Malek encoche et décoche une flèche qui trouve sa cible dans la poitrine de l’un des hybrides, qui s’écroule net. Le ponton d’accès à Éraklé est en vue, mais des hybrides courent pour y parvenir avant la barge. Le bateau accoste et Malek saute sur la berge pour se mettre entre les hybrides qui approchent et la route qui relie le ponton aux portes de la ville. Vérénys et Althmir descendent pour aller à la rencontre des hybrides alors que Myrrhée guide les passagers. Thémiséon reste sur l’embarcation et arme sa lance. Malek attaque l’un des hybrides pendant qu’Althmir et Vérénys viennent à bout d’un autre. Myhrrée est à nouveau la cible d’un jet de lance alors que Thémiséon envoie la sienne à destination d’un hybride qui s’effondre. Myrrhée parvient malgré tout à ouvrir la voie au groupe pour rejoindre Éraklé. Soudain, les portes de la cité s’ouvrent et un groupe d’hommes en armes se dirige dans leur direction, ce qui provoque la fuite du dernier hybride.  Une foule s’amasse autour des aventuriers alors même qu’ils n’ont pas encore franchi les portes. Une fois dans la cité, la prêtresse Siana explique qu’elle a été attaquée sur le fleuve par des créatures hybrides et remercie officiellement Myhrrée et ses compagnons de l’avoir sauvée, elle et les autres voyageurs. Un homme en toge s’approche et se présente comme étant Yoreth, conseiller du duc Astomvar, qui requiert notre présence. 

Le groupe est accueilli dans le palais du duc où une collation attend les aventuriers. Ils sont invités à se reposer, le duc les recevra le lendemain matin.

Après le petit déjeuner, Yoreth explique que le duc va bientôt arriver. Un homme d’âge mûr entre dans la pièce et se présente comme étant le duc Astomvar. Le groupe leur fait un rapport des évènements survenus juste avant leur arrivée à Éraklé. Le duc explique que sa cité est sous pression : les hybrides attaquent de plus en plus souvent et s’aventurent de plus en plus loin. Cela dure depuis 2 mois, mais à l’origine il ne s’agissait que de quelques évènements isolés. Le duc leur explique que les attaques trouvent leurs origines dans les monts Oziriens. C’est alors que Timoxène, l’ambassadeur de la Ligue korantienne qu’ils ont déjà rencontré à Borissa, est annoncé. Timoxène vient renforcer les dires du duc et explique notamment que plus l’on s’enfonce dans les monts et plus les rapports font mention d’hybrides et d’attaques horribles. Le duc et Timoxène expliquent qu’ils ont fait appel à un érudit spécialiste des archives qui va leur faire son rapport. Aganthus, initié du culte de Péonus, est alors annoncé. Les archives ont été analysées sur la base des rapports récents et ce qu’Aganthus va révéler va bouleverser le groupe : les hybrides ont déjà existé par le passé lors des guerres du Chaos et ce sont des soldats créés par la magie dégénérée d’hommes serpents. Plus important encore, Aganthus explique qu’il croit savoir où ils se cachent. Les textes rapportent que l’ancien héros Sayalis affronta et décima ces ophidiens dans les boyaux de la montagne. Un lieu est cité : le promontoire de Yaguelan, très loin, au cœur des monts Oziriens. Selon les textes, c’est là qu’une grande bataille contre le Chaos a eu lieu par le passé. Mais ce n’est pas tout. Aganthus dit qu’il sait comment se rendre là bas et a même préparé une carte. Il explique également que les hommes serpents exploitent une sorcellerie immonde pour générer ces créatures hybrides. Ils utiliseraient des cuves ou des attributs des uns et des autres y seraient mélangés. Accompagné d’un alchimiste, Sayalis aurait percé le secret de cette machinerie et aurait trouvé le moyen de la détruire : utiliser une concoction de Krémathus. Timoxène a fait des recherches sur cette concoction et a réussi à s’en procurer, mais à l’étranger. Une demande a été faite auprès de la guilde des Artificiers de Sorendib, à l’est de la Korantie. Trois fioles sont parvenues à grands frais jusqu’à Eraklé il y a quelques jours. Le duc et Timoxène expliquent au groupe qu’ils disposent maintenant des ressources requises pour porter un coup fatal à l’ennemi et mettre fin à ces incessantes attaques. Le duc, en accord avec l’ambassadeur Timoxène et Entos de Kalyste nous prient de nous rendre au promontoire dans le but de détruire ces machines monstrueuses.

Le groupe est cependant mis en garde concernant la concoction de Krémathus. Celle-ci est extrêmement instable et dangereuse et doit être manipulée avec le plus grand soin. Toute exposition à l’air ou à l’eau pourra mettre fin à la mission et, accessoirement, à toute vie aux alentours… Il faudra ouvrir la flasque avant d’en verser le contenu dans les cuves. Il restera alors peu de temps pour s’enfuir et seulement s’enfuir. La concoction génèrera une explosion en chaine. Les fioles sont empaquetées dans des couches de tissus, puis entourées de cuir dans un coffret capitonné : trois coffrets pour les trois flasques. La carte préparée par Aganthus leur est remise. Le chemin sera le suivant : depuis Eraklé, rejoindre le fleuve Nyr et le remonter jusqu’à une formation rocheuse, traverser le fleuve puis se diriger sur la droite en direction des pics noirs. Traverser les pics noirs en direction des marches, escaliers rocheux au loin, puis s’engager dans la passe des sources chaudes en direction de la rampe pour arriver enfin au promontoire de Yaguélan. 

Thémiséon explique à ses camarades avoir fait un rêve la nuit passée dans lequel il a vu le promontoire dont on leur parle. Il explique avoir vu une grande armée pourvue du symbole solaire de Lanis, mais aussi de beaucoup d’autres emblèmes. Il dit avoir vu des chemins dans une région montagneuse isolée de tout, avoir vu un homme frappé de l’emblème de son culte solaire à la tête de cette armée, avoir vu une grande pyramide noire qui s’avance sur un promontoire rocheux. Il explique avoir vu d’autres scènes, un ophidien en face d’une très grande créature, espèce de fœtus squelettique monstrueux, des centaines et des centaines d’hommes bêtes dévalant les flancs des montagnes, des cités enflammées… Il dit être rentré dans la pyramide pour arriver dans une salle à la forme étrange, où plusieurs personnes étaient présentes : un sorcier habillé de noir, une silhouette humaine encapuchonnée se révélant être un homme serpent et un autre homme serpent. Thémiséon est persuadé que le chef de guerre qu’il a vu est Sayalis et que les images qui lui sont apparues sont celles de la dernière guerre du Chaos.

Il est maintenant temps de se préparer pour ce long et périlleux voyage. Un forestier de passage à Éraklé leur prodigue ses conseils en matière de survie : la nuit, il est important de s’abriter du sol, car c’est de là que vient le froid. Il est judicieux de trouver refuge dans des creux ou des cavités pour se protéger du vent. Il explique aussi qu’on ne sait pas tout sur ce qui peuple les monts Oziriens. Il parle notamment d’une rumeur sur une femme à tête de serpents qui changerait les hommes en pierre dans les contreforts des montagnes… Yoreth retrouve le groupe la veille de leur départ pour leur remettre le matériel qu’ils ont demandé : un âne de montagne, de gros clous, un marteau, une hache, deux toiles cirées, deux cordages de 10 mètres, des duvets, des manteaux chauds, des bottes fourrées imperméables, des javelots.

Le petit groupe espère être prêt à affronter les périls à venir, le cœur de la toile n’est plus qu’à un fil…

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